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Un esprit libre et critique, érudit et militant, dit ce qu’est la ville et ce qu’elle pourrait être si la spéculation était jugulée et la circulation automobile maîtrisée ; il admire les bâtiments qui allient la qualité des espaces et leur convenance à ses habitants, mais critique – sévèrement – ceux qui privilégient l’image sans se soucier de l’usage. C’est écrit dans les années 1950, mais spéculation et pollution n’ont fait que croître et les bâtiments sont toujours là ; certains (l’Unesco, l’immeuble de Le Corbusier à Marseille) sont familiers du lecteur français. « La ville existe – écrivait-il – non pour la circulation des automobiles mais pour le bien-être et la culture des hommes. »