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<h4>Quinze ans de restructuration bancaire</h4><p>Ce numéro aborde deux thèmes distincts. Le premier est consacré à la restructuration du secteur bancaire face à la globalisation financière. Ainsi, Pierre-Henri Cassou et Dominique Plihon analysent et dressent un bilan de l'évolution du secteur bancaire français et du modèle de la banque. Par ailleurs, dans un contexte de concurrence accrue, Marie-Ève Boutin revient sur la responsabilité du secteur bancaire face au risque d'exclusion financière dans divers pays européens. Face à l'accélération des concentrations bancaires, Olivier Pastré s'interroge sur les raisons et la pertinence de ce mouvement, ainsi que sur le rôle qu'ont encore à jouer les petites structures. Enfin, Christine Lagoutte présente l'évolution et les spécificités du système bancaire britannique au cours de la décennie 1990.</p><h4>Dynamique financière et création de valeur</h4><p>Le second thème s'intéresse aux conséquences de la globalisation sur la dynamique financière et la création de valeur. La forte intégration financière et le rôle croissant des investisseurs institutionnels ont profondément modifié le mode de valorisation et les critères d'appréciation de la performance des entreprises. Cette partie présente les actes du colloque consacré à "la création de valeur en régime de finance globalisée" organisé par l'Institut CDC pour la Recherche. D'un point de vue macroéconomique, l'article de M. Aglietta met en perspective l'impact de la mondialisation financière sur le contrôle et l'évaluation des entreprises, la logique des systèmes financiers et la dynamique des régimes de croissance. Celui de D. Baudru, S. Lavigne et F. Morin étudie comment les environnements institutionnels et légaux influencent le comportement des investisseurs institutionnels américains. Les réflexions de C. Phélizon portent, quant à elles, sur une analyse plus microéconomique de la création de valeur consécutive aux offres publiques. L'évaluation d'une entreprise est difficile à appréhender, c'est pourquoi P. Charléty revient sur les conditions d'équivalence entre les concepts de gestion que sont la VAN (Valeur Actuelle Nette), la MVA (Market Value Added) et l'EVA (Economic Value Added). Pour clôturer ce thème, J.M. Charpin expose quelques réflexions quant à la finance globalisée.</p><p>Enfin, J.P. Berdot, D. Goyeau et J. Léonard analysent la logique de l'allocation des actifs face à la globalisation financière. Quant à V. Revest, elle s'interroge sur le mode d'organisation des échanges au sein d'un marché financier organisé.</p>