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Si le journal de Mercier du Rocher était curieusement resté inédit, c'est sans doute parce qu'il constitue une chronique particulièrement mordante et souvent drôle des mœurs dépravées de la bourgeoisie fontenaisienne. Mais surtout grâce à l'ancien révolutionnaire, nous pénétrons les mystères de la pacification de la Vendée. La logique était en effet que d'un côté les anciens rebelles, raidis dans leur refus, basculent massivement dans la Petite Église. Et que de l'autre les parvenus de la Révolution s'agrippent à leurs postes. Une sorte de conspiration d'hommes de paix est cependant à l'œuvre. Les uns entreprennent de sauver le catholicisme, et leur audace est couronnée par le Concordat de 1801. De l'autre côté, Napoléon décide le 25 mai 1804 de faire de La Roche-sur-Yon, alors un village de 650 habitants, sa nouvelle préfecture. Napoléon et les Vendéens, une paix des braves, une paix des cœurs.