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Tu sais, il n’y a rien à dire, et cela dépasse les mots, dit-elle, écrit-elle, vers ces mots là : Il y a l’aube. Du silence qui nous taraude, il n’y a rien à dire, sinon, vers cette aube, laisser les mots nous dépasser, laisser la parole proférer, la laisser malgré tout, contre, oui, la laisser porter lumière devant nous. Laisser de ce silence poindre parole-lumière, dans l’appel du chant,plus grand que nous, plus grand que l’obscur de la cendre jetée sur nos yeux.Et pour cela, contre chant, contrechamps (du champ contre l’image), pour cela qui tremble et lève voix, malgré tout et contre, oui, merci.Michael Gluck.