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Dès le 28 novembre 1938, tous les journaux annoncèrent le décès de Monseigneur Alexandre Pons, protonotaire apostolique, à 2 h 30 dans la clinique tunisienne où il se remettait des blessures reçues lors d’une agression dans la nuit du 14 au 15 novembre. Sa guérison était certaine et cette issue fatale incompréhensible. Le chaos politique et international de 1938, la crainte de la guerre puis sa déclaration en 1939, l’inertie de la famille disloquée et timorée expliquent l’oubli de ce drame. Plus de 75 ans après, Thérèse Campan, la petite-nièce de ce prélat lève le voile sur « un crime presque parfait ». Né à Rieumes, Haute-Garonne, le 2 juillet 1877 dans un milieu très modeste, prêtre au parcours hors norme, chanoine théologal à la primatiale de Carthage, Monseigneur Pons exerçait sa mission en France et en Afrique de Nord. Conférencier célèbre, il était domicilié à la fois à Paris et à Tunis. Prélat engagé, ses activités multiples brouillèrent soi-disant les pistes pour une enquête policière et son assassinat devint une affaire classée. D’après Thérèse Campan, Monseigneur Pons avait courageusement souhaité faire cesser une incroyable magouille électorale dans son Occitanie natale. Tous les évènements dramatiques, farouchement maintenus secrets par un tabou savamment orchestré dans tous les domaines, par des sommités et des notables de la région toulousaine. C’est en effectuant des rapprochements entre des évènements familiaux et politiques que Thérèse Campan a découvert le pot aux roses.