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(Approche de la hauteur)Regard jeté du haut du poèmeAussi léger que la feuilleDans sa lecture de l’airSa chute en partageAvec cet autre d’où est née l’alertePuis la sentinelleMajuscule de la tour.…Transmise la mémoireDepuis des sièclesVision fugitiveDans un possible sans contraireDes aigles se posentSur le silence des toursDepuis longtemps disparues.…La sentinelle ne dort jamaisRedevable de tant de sommeilsLa tour maintient ainsiLe lien qui l’unit à ses pierresAu terme d’un âge qu’elle choisitLa sentinelle ne meurt pasElle prend simplementPossession de son dû.(Barque)Il vous faut rester là longtempsJusqu’à ce que cette barque qui est vousPrenne âge de toute partEt le chant cèderaQui vous retenait au mondeLa dérive sera lenteDans l’hiverEt d’anciennes colères vous reviendrontAvec leurs brouillons en neigeSur le jour.…Et puis ce fut les premiers jetsL’écriture affoléeLes poissons dans les branchesLes raisins de la pluieVous dormiez dans les pierresVous étiez cette étoile d’hiverÀ votre bouche.(Archère)C’est de cette très haute tourQue j’ai vu tant d’oiseauxQuiÀ force d’allerSe perdaient dans le cielCe n’était pas à causeD’une paresse du regardMais de cet autre sans visageLà-basSe tenant aux épaules de l’aubeEt ne pouvant témoignerDu passage.…Dans les yeux du veilleurIl y a quelqu’un qui marcheQui va au-devantToujours au-devantDu temps à vivre dans l’alerteDans ce qui ne vient pasNe viendra jamaisDu temps pour douterComme ces orages qu’on défroisseCe retour au silenceAu passage de la paume.…L’âge de la tourOù je veilleTout un paysage tientDans l’archèreMiniatureMoyen-âge de l’œil.