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La guerre règne sur tous les continents : est-ce un pacte qu'elle aurait signé au sang des créatures terrestres avec le Prince de ce Monde ? Lui, le perturbateur, le tapageur, le séducteur, le méchant, Satan, présent en l'humain, encore plus puissant que l'instinct de conservation qui ferait “ raison garder ”.Sept nouvelles, rapidement menées, content la guerre dans son tragique et l'ironie qui l'accompagne : Du peu au jus, sur une idée livrée par Alphonse Boudard au cours d'une conversation à bâtons rompus ; Bayard - le cheval - rappelle qu'il n'y a pas de vaines créatures ; Cincinnatus donne sa part au ; XY évoque la dimension privée d'une campagne de pacification ; Lynché ! suit un chemin christique ; le Concierge de l'Opéra narre l'Histoire ; le Reich millénaire éclaire la fin du nazisme d'une lumière dérisoire. à Bellone succède Vénus : le Trivium accompagne l'amour fou sur le parcours de l'impossible, de l'amour infini. Triptyque (Une Symphonie inachevée, Don Juan et Nés de la Foudre et l'Arbre) , il fait succéder au dialogue amoureux un Don Juan suspendu dans l'incertitude de sa damnation ; puis vient, sorte de conclusion provisoire, le récit d'un retour inespéré mais attendu. Cet ensemble de textes aurait-il pris pour modèle l'œuvre de Claudio Monteverdi, les Madrigali guerrieri ed amorosi ? Il y a, en effet, un temps de la guerre et un temps de l'amour, simultanés parfois, tels que l'ont montré l'Arioste et Le Tasse, temps unifié dans la coincidentia oppositorum.