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Le sang a disparu des livres de cuisine puisque, pour cuisiner le sang, il faut tuer. Il faut saigner la bête. Le sang ne se vend pas. Le sang ne s'achète pas. Le sang n'est pas une marchandise. Ecrire et cuisiner le sang, c'est affirmer que l'Homme n'est pas une machine. Consommer du sang sous forme de boudin, de sanquette ou de sauce, c'est poser un acte. C'est s'afficher comme Homme encore relié avant l'impasse du sens unique. C'est préférer le labyrinthe à la ligne droite. C'est entrer en résistance contre l'exsangue. C'est affirmer le sacré comme condition essentielle de l'Homme. Les dix recettes - Sangre frita à la tomate et aux poivrons - Potage de matanza “tue-cochon” - Les abignades ou cahuzade - La sanquette - Sanguinaccio napolitain ou crème brûlée au sang - Levraut en cabessol - La poule au pot de Sorges à la farce noire - Lamproie aux pignons - Dindonneau “retour des Indes” - Le panturon de Riom-des-Landes