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Résumé : La problématique de l’érosion et de la gestion de l’eau et de la fertilité des sols est importante depuis des siècles en milieux semi-arides, et plus encore de nos jours où la population n’a jamais été aussi dense et où on commence à observer l’influence du réchauffement climatique. Suite au défrichement du milieu naturel, les systèmes de culture ou d’élevage ont entrainé la disparition de l’humus, la dégradation de la capacité d’infiltration et de stockage des eaux de pluie entrainant la diminution de la productivité des sols, l’augmentation du ruissellement, l’inondation des plaines, le dessèchement rapide des nappes et des rivières et l’envasement des barrages. Nombreux sont déjà les pays semi-arides qui manquent d’eau pour le développement de l’irrigation et des industries et même pour les besoins des populations. La question se pose donc d’évaluer l’efficacité des aménagements très importants consentis depuis un demi siècle pour lutter contre l’érosion et améliorer la gestion des ressources en eau, en biomasse et en sol fertile. Pourquoi malgré des centaines de programmes de lutte antiérosive (LAE) la dégradation des sols et des systèmes hydriques s’accélère tandis que les eaux font défaut de plus en plus tôt après la fin de la saison des pluies ? Ce document réunit une sélection de 55 communications présentées au congrès ISCO qui s’est tenu à Marrakech du 15 au 19 mai 2 6 et en particulier la session du 17 mai organisée par le réseau E-GCES de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) avec la coopération de l’IRD, des ambassades de France et de Belgique et divers organismes marocains. Ce volume contient d’abord cinq articles de synthèse sur l’évolution des techniques de lutte antiérosive, les facteurs de spatialisation au Maroc et les aspects économiques de la lutte antiérosive (LAE). Le chapitre 2 est consacré à l’impact des aménagements hydrauliques sur la gestion des eaux de surface sur les versants et petits bassins versants (7 communications). Le chapitre 3 présente douze communications sur l’usage de la biomasse pour assurer la restauration de la fertilité des sols. Le chapitre 4 présente les relations entre les techniques de LAE traditionnelles ou modernes (quinze communications) et la gestion de l’eau et des sols. Enfin le chapitre 5 (16 communications) aborde les divers processus d’érosion et le choix d’indicateurs pour évaluer leur importance dans l’espace. Des mesures de terrain restent indis