Prix public : 10,20 €
Samedi 27 septembre 2008, 145 rue Amelot, Paris XIème, 17 heures. La librairie du Monde Libertaire est bondée. Benoist Rey, l'auteur de Les égorgeurs, un des livres mythiques sur la guerre d'Algérie, présente ses derniers bouquins, Les trous de mémoire, fin, et Mieux vaut boire du rouge que broyer du noir. Soudain, une ombre casquée, toute de cuir vêtue, pénètre dans la librairie d'un pas décidé, sort un pétard de son blouson et met deux balles dans la tête d'un petit jeune homme. La police est là dans les cinq minutes. Le petit jeune homme est rapidement identifié. Nom, Pâques. Prénom, Didier. Lieutenant à la DNAT (Division nationale anti-terroriste). Cela faisait trois mois qu'il avait infiltré le groupe Liberté de la FA (Fédération Anarchiste). Il enquêtait sur E.T.A. Immédiatement la librairie est bouclée. Et, les flics découvrent deux nouveaux cadavres. Celui du général (à la retraite) Maxime de Bonnefieu (en 1960 il était lieutenant et commandait le commando de choc où Benoist Rey officiait comme... infirmier). La nuque brisée. Sa spécialité de l'époque. Et celui de l'évêque Eberhardt von Steinberg. Dans les chiottes. La bave aux lèvres. Il était aumônier militaire dans la légion Kondor en Espagne, en 1936. Il avait béni les Stukas qui avaient rasés Guernica. Les anarchistes auraient-ils décidés d'en revenir aux fondamentaux et d'exterminer flics, militaires et curés ? En commencant par régler les comptes en cours ? Les flics et les médias en sont persuadés. Il est donc temps, pour Ed Merlieux et Ted Chaucre, des services secrets de la Fédération Anarchiste, de lâcher le côte de Bourg et de mener l'enquête ! Et c'est peu dire qu'ils vont aller de surprises en surprises !