Prix public : 10,20 €
Dans cette période de confusion, où l'économie financière planétaire impose sa dictature à perpétuité, détruisant les conditions de survie de ses habitants, Lukas Stella remet en question les idées reçues, décrit les solutions de changement actuelles comme inopérantes, car inadaptées aux nouveaux conditionnements de la société du spectacle. Nos expériences d'échec qui ont construit nos croyances limitantes, sont à l'origine de nos problèmes. C'est la recherche de la solution qui crée ce problème sans solution. Ce livre nous apporte des possibilités qui peuvent nous permettre de sortir des pratiques inefficaces de changement. De la pragmatique Californienne au constructivisme radical, du détournement à la dérive situationniste, de l'anti-autoritarisme libertaire au refus des contraintes de mai 68, de l'écologie unitaire à l'invention d'incroyances, des relations et des liens se construisent dans l'émergence d'un changement de perspective. Les détenteurs de vérités suprêmes, prenant leurs prédictions pour des réalités supérieures, n'ont fait que diviser le monde dans des compétitions guerrières qui renforcent la permanence d'une société sans devenir. Or, le rassemblement de nos différences qui s'en mêlent et s'entremêlent au coeur des débats et des ébats, a des capacités bien plus grandes que la somme de ses composantes séparées les unes des autres. Passant du désir au plaisir de changer ensemble, le recadrage de nos points de vue, décalés dans l'invention de futurs accessibles, change notre interprétation des situations. En modifiant ainsi les règles du jeu, nous augmentons le nombre des choix possibles, créant de nouveaux espaces de liberté. Cela nous permet d'utiliser les vertus de nos défauts, et ainsi débloquer l'accès à nos ressources en sommeil. Lukas Stella n'apporte pas de vérité désincarnée à consommer sur place, mais propose seulement quelques outils pratiques à expérimenter par soi-même, avec les autres. Le bricolage opératoire collectif se substitue aux croyances réductrices autoritaires. Ce monde de séparations peut alors se reconstruire dans une écologie de la relation.