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Georges Bataille l’avait bien au jour : animalité et volupté entretiennent des rapports étroits et compliqués expliquant aussi bien l’érotisation de la violence que celle de la gentillesse mignonne ou de la fraîche innocence. Depuis les jeunes filles des Lumières qui, renversées et troussées sur leur sofa, jouaient avec de minuscules chiots coquins jusques aux petites demoiselles câlinant, au siècle bourgeois, de doux chatons cajoleurs, l’animal domestique fut longtemps, dans sa mièvrerie, un rappel discret de cette tendre bestialité. À notre âge postmoderne, cette dernière a naturellement gagné le star system et la société de masse, et les animaux, réels, se sont transformés en peluches qu’enserrent lascivement jeunes actrices aussi bien qu’adolescentes anonymes.