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Diplômé de l'École des langues orientales (arabe), titulaire d'une maîtrise de droit (Paris II) et d'un diplôme d‘études supérieures de sciences politiques (Paris II), Alain Chouet est envoyé comme secrétaire à l'ambassade de France à Beyrouth (1974-1976), puis à Damas (1976-1979). À Paris, il est nommé chef du bureau de coordination des recherches et opérations anti-terroristes (1980-1985), puis est chargé de mission à l'ambassade de France à Rabat (Maroc). Il fait une première incursion dans le renseignement comme conseiller technique sur les affaires touchant à l'islam et au terrorisme auprès du directeur du renseignement (1996-1999). Il est nommé chef du Service de Renseignement de Sécurité à la DGSE, qui remplace l'ancienne section du contre-espionnage, en 2000-2001. Il quitte cette institution en 2001. Il est actuellement chercheur associé à l'European Security Intelligence and Strategy Center et conférencier au diplôme universitaire d'études des menaces criminelles contemporaines à l'université de Paris II. « C'est ne rien comprendre que d'accuser les services secrets de faire « dans l'illégalité ». Bien sûr, qu'ils font « dans l'illégalité ». Ils ne font même que cela. C'est leur vocation et leur raison d'être. Le renseignement se recueille en violant ou en faisant violer la loi des autres. Le problème n'est pas d'obtenir, fût-ce avec virtuosité, ce que les autres peuvent dire ou montrer, mais bien ce que leurs lois, leurs coutumes ou leur environnement social leur interdisent formellement de communiquer ou de faire. Considérant cette fin, il va de soi que les moyens mis en oeuvre seront en rapport : manipulation, séduction, corruption, violence, menace, chantage, au terme d'un processus qui aura mis à nu toutes les facettes de l'objectif visé, pénétré son intimité, exploité toutes ses vulnérabilités. »