Prix public : 18,30 €
Proposant une approche à la fois clinique et littéraire, ce livre entend montrer en quoi les écritures de soi (autobiographies, journaux, essais, etc.), lorsqu’elles témoignent d’une expérience traumatique, permettent de mieux penser la psychopathologie des limites. Les écritures de soi mettent en marche ce qui ne marche pas, ou mal, dans les pathologies des limites : la possibilité de se parler, c’est-à-dire d’une expérience intérieure de soi par les mots. Mais lorsque l’écriture témoigne d’une expérience traumatique extrême, tout particulièrement avec les témoins survivants d’un génocide, le texte vient éclairer la menace d’anéantissement et les modalités de résistance à cette menace caractérisant l’univers psychique des fonctionnements limites. L’auteur associe ainsi la lecture d’un écrivain (Imre Kertész), d’une essayiste (Janine Altounian) et d’un peintre (Gérard Garouste), une présentation clinique et une réflexion sur le travail de pensée de l’analyste en séance. Psychologue clinicien et psychanalyste, professeur de psychopathologie à l’Université Paris 13, docteur en philosophie. Directeur de l’UTRPP (EA 4403). Il a fondé et anime le groupe « Littérature personnelle et psychanalyse ». Il a écrit et dirigé de nombreux ouvrages sur l’écriture de soi, le témoignage et l’écriture de cas, dont Bertolt Brecht penseur intervenant, Publisud, 1985 ; De l'acte autobiographique. Le psychanalyste et l'écriture autobiographique, Champ Vallon, 1995 ; L’Ecriture de cas chez Freud, Anthropos/Economica, 1999 ; Le Témoin interne. Trouver en soi la force de résister, Aubier, 2005.