Prix public : 18,00 €
« Cet ouvrage invite les tenants du “capitalisme démocratique” à écouter des idées iconoclastes, à remettre en question la mythologie de l’économie de marché et de l’anticommunisme de droite comme de gauche, et à réexaminer, avec un esprit réceptif mais critique, les efforts historiques réalisés par ces rouges et autres révolutionnaires tant décriés. L’orthodoxie politique diabolisant le communisme imprègne l’ensemble de la perspective politique. Même les gens de gauche ont intériorisé l’idéologie libérale-conservatrice qui met sur un même plan fascisme et communisme, les deux mouvements de masse du xxe siècle considérés comme deux frères jumeaux totalitaires. Ce livre cherche à mettre en évidence l’abîme qui sépare le fascisme et le communisme, à la fois hier et aujourd’hui, dans la théorie comme dans la pratique, en particulier pour les questions d’égalité sociale, d’accumulation de capital privé, et d’intérêt de classe. La mythologie orthodoxe voudrait aussi nous faire croire que les démocraties occidentales – les États-Unis en tête – se sont opposées aux deux systèmes totalitaires avec la même vigueur. En réalité, les dirigeants nord-américains ont consacré tous leurs efforts à construire un monde stable dans les intérêts privés des investissements mondiaux des grandes entreprises et d’un système basé sur le profit. En poursuivant cet objectif, ils ont eu recours au fascisme pour sauver le capitalisme, tout en prétendant préserver la démocratie du péril communiste. Ce livre analyse la façon dont le capitalisme répand le fascisme et en profite, l’importance des révolutions dans le progrès de la condition humaine, les causes et les effets de la destruction du communisme, la pertinence intacte du marxisme et de l’analyse de classe, et la nature impitoyable du pouvoir du capital. » Michael Parenti