Prix public : 14,00 €
Ils sont deux, Bertrand Orsoni et Léon Boyard, deux mercenaires dans un Moyen Âge barbare et sanguinaire, qui vivent de meurtres, de rapines, de combats. Mais ils sont las de cette violence. Faisant halte auprès d’une abbaye dont ils convoitent les richesses, ils vont rencontrer un gamin de seize ans, prêt comme eux à tuer pour survivre. Christian Garcin s’interroge sur la violence qui s’engendre elle-même. Il nous parle d’un monde que les sentiments valeureux ont déserté, un monde où la fraternité se mesure à l’aune de la force. Et de force, de puissance, il n’est question que de cela, au long de cette nouvelle magistrale, tant la beauté sombre de l’écriture happe, de la première à la dernière ligne. À la démesure du texte, Philippe Favier répond avec une précision d’orfèvre, et la galerie de portraits qui s’extrait du noir de la page se joue des références à l’Histoire, se métamorphose avec délicatesse en d’étonnantes chimères.