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Un texte empreint d'un " pessimisme joyeux ". Roorda est, en 1925, un homme fatigué, endetté, insomniaque. Il aimerait pouvoir jouir sans entrave de la vie, mais ne peut se plier au carcan imposé par une société qui, par l'argent et les conventions sociales comme le mariage, empêche l'homme d'être ce qu'il est. Il décide donc de la date de sa mort. Avant de se tirer une balle en plein cour, il rédige Mon suicide, qu'il adresse à ses proches comme une sorte de testament. Dans ce texte empreint d'un pessimisme joyeux, il explique sa décision de recourir à la seule échappée qui lui semble possible. Sous l'amertume d'un homme perce cependant un grand amour pour la vie, empli de vitalité et d'ivresse, que la morale et les lois nous refusent. Or, à celui qui " n'a aucun goût pour les travaux forcés, il reste une ressource : c'est de s'en aller ".