Prix public : 15,00 €
Orphelin à l’âge de six ans, André Baillon est placé en pension chez les jésuites. Après des études mouvementées, il renonce au métier d’ingénieur, devient anarchiste, s’affiche avec une prostituée. Il joue, il perd. Il dilapide sa fortune, se jette à la mer. On le sauve. Il ouvre un café, rencontre Marie et se lance dans l’élevage de poules. Un quotidien bruxellois l’engage comme rédacteur de nuit. Il quitte Marie pour Germaine. À partir de 1919 il publie entre autres Histoire d’une Marie, Moi quelque part, Le Perce-Oreille du Luxembourg. Commence alors pour Baillon une période d’intense activité littéraire également marquée par les progrès définitifs d’une folie qui finira par l’achever. En 1923, paraît Zonzon, nommée Pépette. Cette Zonzon-là, formée à Belleville, est l’une des plus belles fleurs de bitume de la littérature francophone. Plus que leste et bien informée, Zonzon n’a pas d’autre prétention que de vivre libre et tranquille. Hormis les rivalités entre filles pour s’accaparer un chouette julot, hormis les coups de surin et les cambriolages où il faut couvrir les copains, entre marlous on s’entend. Nous, vois-tu, on est des loups. Et puis Zonzon elle a son truc qui résonne tout à trac: Toi, je t’emmerde qu’elle dit Zonzon.