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Mais qu’ont-ils donc tous à la fin ? La bigote iconoclaste, le croque-mort sentimental ; que cherchent-ils, ces révoltés, ces indignés ?Ne serait-ce pas un regard pour exister, peut-être un peu d’amour, de l’amour guérisseur, vous voyez...En octobre 1918, Éléonore a déjà perdu son mari et deux fils à la guerre. On comprend vite dans les villages quand un oiseau de triste augure, le chapeau noir à la main, toque à la porte ou au carreau ; il n’y a rien à dire, c’est inutile. Pourtant, ce jour-là...Longtemps après la mort de Jeanne Calmant (après J-C), on mourait de moins en moins et de plus en plus tard. Certains "grands vieux" décidèrent de faire la "grève de la mort". Était-ce une bonne idée ?Un siècle de colères ! Colères froides, pathétiques, ridicules, comiques, surréalistes ; colères des humiliés ou des sociétés délirantes toutes générations confondues.Anne Marie Meunier nous conduit à la rencontre de ces femmes et hommes qui ont vécu l’exaspération après la résignation et qui se sont révoltés face à l’insupportable, l’intolérable, l’inacceptable ou tout simplement l’injustice.Tatiana Colas (Préface, extrait)