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entre les sept arts, puisque désormais sept arts il y a, Queneau n’a guère manifesté d’intérêt pour la danse, ni la sculpture ni l’architecture. il limite son intérêt pour la musique à L’Art de la fugue de Jean-sébastien Bach dont il a tenté de produire une version littéraire avec les Exercices de style.Les trois autres, art littéraire, cinématographe et peinture, ont accaparé toute son attention. Plusieurs études ont paru sur les relations de Queneau avec le cinéma ; plus rares sont celles où sont examinés les rapports de Queneau avec l’univers graphique en général, dont la peinture est un cas particulier. il s’agit moins, dans cette deuxième livraison des Cahiers Raymond Queneau, de considérer l’oeuvre de Queneau critique d’art ou d’envisager sa façon à lui de manier le pinceau que de réfléchir au regard que porte l’écrivain sur la peinture. Comment Queneaua-t-il éduqué son oeil, auprès de quels peintres, dans quelles conditions ; quelles relations peut-on établir entre la démarche de Queneau romancier professionnel et celle de Jean dubuffet peintre idem, ou entre Queneau peintre amateur et dubuffet écrivain amateur; quelle communauté de regard est celle des deux artistes sur la folie littéraire d’une part, l’art brut de l’autre; comment Queneau conçoit-il l’expression graphique? Les quenoïtes (lecteurs de raymond Queneau), qui le plus souvent deviennent quenophiles (plutôt que quenolâtres, trop dépourvus de sens critique) trouveront ici les réflexions de quelques quenologues, pour leur instruction et – c’est le principal – leur plaisir.