Prix public : 14,00 €
Dans ce livre ? Marseille au cœur de l'Histoire avec une bande de minots qui jouent avec le destin de Maurice Thorez, de l'antimilitarisme pas primaire du tout, les « trois jours » à Tarascon et l'insupportable attente du tampon « exempté », un candidat aux élections dont on se cague, un bras de fer féroce avec Hassan II, la vérité cachée sur la misère sexuelle de Mai 68, de la harangue révolutionnaire en prouvençaou postmoderne, de l'engatsade contre l'OM, un superhéros écrivain (ou l'inverse) et une préface du célèbre Vladimir Ilitch Mostegui Jr. À travers le temps et l'espace, depuis Marseille et dans le monde entier, l'overlittérature se fait historique et sociale... overpolitique. On ne présente plus Gilles Ascaride, il ne vaut mieux pas. D'abord il n'est jamais content, et ensuite le personnage est infréquentable. Cet écrivain, qui semble le produit des amours infâmes de Fantômas et de Calamity Jane, a mille visages. Tous terrifiants. Marseillais renégat, Docteur en sociologie de bazar, voyageur hypocondriaque, séducteur poussif, visionnaire myope, comédien de banlieue, révolutionnaire en peau de lapin, mégalomane de second choix... On trouve dans ses romans, ses nouvelles et son théâtre du rire, du sexe, des villes, des femmes et des rois. Avant que les hommes en blouse ne s'emparent enfin de lui pour le neutraliser, il a créé le premier Festival d'Overlittérature en 2011 à Septèmes-les-Vallons, qui en est la capitale mondiale, et a juré de récidiver, ce qu'il fit en 2013.