Prix public : 30,00 €
Les campagnes des associations et des ONG en faveur des grandes causes – les droits de l’homme, l’humanitaire, l’écologie, la santé, l’aide sociale, l’éducation, le civisme… – sont visibles dans notre environnement quotidien, dans la rue, le métro, à la télévision et dans la presse, au même titre que les publicités qui vendent des produits de consommation. Dans un premier temps, ces outils de communication ont été confiés à des graphistes comme Raymond Savignac, Bernard Villemot et Grapus. Depuis le milieu des années 1980, les associations, fondations ou organismes à but non lucratif font majoritairement appel à de grandes agences publicitaires telles que TBWA ou Publicis pour faire face à la concurrence entre les associations. En terme de contenu, le discours devient plus direct : aux images illustrées créées par les graphistes, les agences publicitaires préfèrent le réalisme parfois cru de la photographie de type journalistique, montrant la victime humanitaire ou le french doctor. Ce déplacement du graphisme vers les agences publicitaires soulève une question essentielle : peut-on vendre des grandes causes comme on vend de la lessive ? Le livre analyse l’évolution des affiches et des films réalisés pour les grandes causes des années 1950 à nos jours. Un spécialiste du graphisme étudie la dimension esthétique et graphique de ces créations. Les besoins des commanditaires et leurs mutations sont également étudiés. Des interviews de professionnels éclairent l’histoire des relations entre ONG, institutions, graphistes et agences de publicité.