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<p>Le récit de la bataille entre la flotte des Armoricains et celle de César, en 56 av. J.-C, est l'un des morceaux de bravoure du <em>Bellum Gallicum</em>. Loin d'être un épiphénomène de la Conquête, ce combat naval, auquel s'ajoutèrent des affrontements terrestres, est l'aboutissement de tensions entre les peuples atlantiques de la Gaule et l'expansionnisme économique romain, renforcé par les ambitions de César, conflits qui ne peuvent être compris que dans un espace plus large et dans la longue durée.</p><p>"Ce peuple [les Vénètes] est de beaucoup le plus puissant de toute cette côte maritime : c'est lui qui possède le plus grand nombre de navires [...] ; il est supérieur aux autres par sa science et son expérience de la navigation ; enfin, comme la mer est violente et bat librement une côte où il n'y a que quelques ports, dont ils sont les maîtres, presque tous ceux qui naviguent habituellement dans ces eaux sont leurs tributaires.[...] Quand notre flotte se rencontrait avec de pareils vaisseaux, elle n'avait d'autre avantage que sa rapidité et l'élan des rames, tout le reste était en faveur des navires ennemis, mieux, adaptés à la nature de cette mer [...]."<br /><cite>CESAR - BELLUM GALLICUM (III, 8, 13)</cite></p>