Prix public : 16,00 €
Ecrit dans les années 1920, ce court roman du « cycle » des <em>greguerías</em> (figure littéraire dont il est le créateur : humour + métaphore = <em>greguería</em> / soit des sentences ingénieuses et en général brèves qui surgissent d’un choc entre la pensée et la réalité) n’avait jusqu’à présent jamais été traduit en langue française : c’est chose faite. <br/>Parce qu’elle est illimitée, impalpable, insignifiante – « tout est sans pourquoi, tout est informe, rien n’a d’apparence » – l’aube est, sans doute, la meilleure métaphore du réel. De cet insaisissable avènement, Ramón Gómez de la Serna ne pouvait rendre compte que par l’étincelle de la <em>greguería</em>. C’est pourquoi ce livre qu’il compose dans les années 1917-1918 est peut-être le paradigme de cette approche du monde par « gréguerisation » systématique. Il est, selon Rafael Conte, « l’un des meilleurs de toutes ces années, et le premier grand triomphe de la <em>greguería</em> comme figure littéraire imposée par Ramón à l’histoire de la littérature universelle »…