Prix public : 13,00 €
Chaque haïku de Jo(sette) Pellet dévoile l’instant des choses vues ou vécues dans cette Syrie qu’elle a aimée immédiatement et où elle s’est rendue à trois reprises. Elle a observé ce pays avant la guerre, en a souligné des contrastes et des détails qui en disent long, mais aussi les non-dits. Ses haïkus sont comme autant d’instantanés qui, au fil de la lecture, s’enracinent en nous. On y décèle quelquefois de l’humour. Les textes en page de droite sont ceux de la guerre et nous renvoient à une Syrie qui souffre, qui ne se reconnaît plus. Chaque haïku décrit un événement particulier ou une situation comme pour déposer en nous une image de ce pays en proie à la cruauté d’une guerre fratricide. Parfois l’objectivité de Josette Pellet va jusqu’à créer chez le lecteur une émotion qu’il aurait peine à partager tant elle est vivante.