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A travers un personnage comme Ludwig Mies van Der Rohe, acteur incontournable dans l'urbanisme du siècle dernier, le devoir de tout sociologue, éducateur, politique et, à plus forte raison, ici, architecte et paysagiste est de questionner sa responsabilité face aux évolutions qui agitent le monde. Une des principales consiste à prendre la mesure d'une réalité radicalement complexifiée, depuis les fameuses années 70, fondées sur un « Avenir Radieux », le progrès en toute chose. La fameuse « crise » que vit l'espèce issue du Néolithique – donc vous et nous auteurs complices – était inconcevable sérieusement, juste bon pour les diseurs de mauvaise aventure, les Cassandres. Or la réalité est bel et bien là : de quatre milliards d'habitants vers les années 50/60, nous sommes 7 milliards d'hominiens dont 75 % sont parqués dans les zones urbaines, gérés par les serviteurs du fameux et inévitable marché mondialisé. Avec les dangers d'autodestruction que tout responsable honnête sait, certes, mais peut-être avec une chance « mystérieuse » de trouver une issue « genre nouveau ». Les remarques sur la technique, la transparence et l'art urbanistique de L. Mies van der Rohe, un demi-siècle plus tard, ne pouvaient pas ne pas être posées.