Prix public : 12,00 €
Nouvelle édition du recueil publié au Port a jauni, retravaillé pour entrer dans la collection Poèmes qui est sa place évidente ! En arabe,“Sauvage” se dit waHch (avec un grand H, à prononcer dans un grand souffle profond, comme un grand soupir de soulagement), la “solitude” se dit waHcha et “tu me manques” se dit waHHachteni (en parler égyptien) ou itwaHachtek (en parler maghrébin) littéralement “tu me renvoies à ma solitude, tu me rends sauvage”. En pensant à cette association de sens et à partir des images de Salah Elmour, Layla Zarqa a écrit un poème de fauve, gourmet et sauvage... Ce poème est comme un jeu à plusieurs ressorts : il explore la polysémie de cette racine arabe, il associe des verbes culinaires (goûter, se remplir sentir, apprécier, battre, savourer...) à des mouvements, des sentiments et des sensations physiques, il maintient l’ambiguïté d’une peur et d’un désir entremêlés.