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Le modèle de société issu de la Révolution industrielle, fondé sur le dogme de la croissance économique infinie, s’essouffle. La course effrénée à la production de richesses matérielles, censée satisfaire toujours plus de besoins, entraîne une dégradation de la biosphère très préoccupante pour la survie des générations futures, sans pour autant garantir des conditions de vie décentes aux générations actuelles.
Les auteurs de cet ouvrage collectif, issus d’horizons très variés, se demandent comment nous en sommes arrivés là et ce qu’il convient de faire « pour la suite du monde ». S’ils partagent un même souci d’agir avant qu’il ne soit trop tard, ils ne s’accordent pas en revanche sur les moyens à mettre en oeuvre. Le salut passe-t-il, comme le proposent les partisans d’un « développement durable », par un effort de conciliation entre respect de l’environnement, croissance économique et progrès social ? Ou bien doit-on absolument rompre avec l’impératif de la croissance et remettre en question des institutions telles que l’entreprise, l’innovation technologique, le salariat et même la recherche scientifique, comme le soutiennent les promoteurs d’une « décroissance soutenable » ?
« Toute croissance exponentielle, quel que soit le taux de l’exposant, est invivable à long terme, et le long terme n’est jamais si long que cela… », écrit Michel Freitag. Et s’il fallait, comme le suggère Yves-Marie Abraham, dépasser cette perspective dualiste en allant jusqu’à repenser notre idée même de Nature et réinventer une nouvelle cosmologie ?