Prix public : 14,00 €
Paru en 1994, Deux roues, un avenir est, aujourd’hui, toujours aussi pertinent et d’actualité. Le mouvement cycliste, impliqué dans les luttes écologistes et la réappropriation des rues et des quartiers, n’a cessé de grandir et le vélo, une solution peu coûteuse à de nombreux problèmes sociaux et écologiques, se voit enfin timidement encouragé par nos différents gouvernements. Au moment où l’industrie automobile est moribonde, où les projets urbains (échangeur Turcot, autoroute Notre-Dame) suscitent de vives critiques, et où les vélos en libre service envahissent de nombreuses capitales (Bixi à Montréal), l’intérêt pour la bicyclette n’est pas prêt de décroître. Pourtant, les ouvrages de réflexion sur le sujet sont rares et cette nouvelle édition vient combler ce vide. L’auteure y raconte l'histoire du vélo, son rôle dans l’émancipation des femmes, ses nombreux avantages pour la santé, la lutte contre la pollution, les finances personnelles... Le vélo possède mille vertus et ce livre est le premier ouvrage à traiter du vélo dans sa globalité, pour le replacer dans la problématique des transports et de l’aménagement urbain. L’ouvrage est enrichi d’une préface de Robert Silverman fort éclairante sur le chemin parcouru depuis 1994. Il rend également un vibrant hommage au personnage marquant que fut la militante Claire Morissette. Plaidoyer contre la cyclo-frustration, Deux roues, un avenir décrit la reconnaissance du cyclisme urbain au cours des dernières décennies grâce aux luttes militantes, l’état des aménagements cyclables dans le monde... Texte phare du jeune mouvement cycliste, il trace la voie pour la « vélorution » tout en offrant des conseils pratiques pour mieux vivre avec sa bicyclette. Une fois la lecture de ce livre terminée, on dispose de tous les arguments nécessaires pour défendre les vertus de la pédale et de l’utilisation du vélo comme mode de transport urbain. Si à la disparition de Claire Morissette, le mouvement cycliste a perdu une militante précieuse, il n’a cependant pas perdu son inspiratrice. ----------------------- "Non, mourir n’est pas une conséquence «normale» et tolérable du transport des gens. Les rues qui, il y a 50 ans, étaient une extension de l’habitat, un espace vital pour jouer, flâner, voisiner, sont devenues des corridors dangereux, stressants et destructeurs. (...) Les citadins des villes deviennent des intrus dès qu’ils franchissent le seuil de leur porte."