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Constater revient à énumérer, à faire état ou évidence des anomalies, paradoxes ou aberrations qui minent l’aspiration ou l’ambition des sociétés à des valeurs plus rationnelles et plus humaines. Constater, c’est aussi dénoncer en signifiant à l’État, à la nation, à la société cible ou à l’accusé (citoyen fautif, dans l’égarement ou dans l’errance), la nature de l’infraction ou le préjudice causé en lui suggérant ainsi qu’aux victimes (peuples…) des voies de recours idoines ou de réparations possibles en vue de régler ou remédier définitivement à la situation qui fait l’objet desdits constats. Il s’agit ici, de faire des constats pertinents, critiques et actifs. Des constats acerbes, émis en toute objectivité (impartialité), cependant qui peuvent faire aussi l’objet de démentis, de critiques légitimes si entachés de susceptibilité, tout en évitant la mauvaise foi et la vindicte (exercice du droit de réponse et de la démocratie)! Je me refuse à l’exercice de constats superficiels, partisans et passifs, vu l’encrage séculaire de certaines situations et de certains faits énumérés dans les mœurs et mentalités qui, sous des apparences souvent subtiles, engendrent sporadiquement et irréversiblement des comportements inconscients, insidieux et virulents avec des préjudices sociétaux regrettables...Constatons, mais ne restons pas dans la latitude observatrice et dénonciatrice stérile de notre foi, de nos plumes, de notre clavier... de nos livres, de notre art, de notre musique, de nos paroles, de nos débats, de nos danses... de nos sciences, de notre politique; la culture, la civilisation...la vie n’y survivront pas! Ces constats sont des témoignages sous forme de dénonciations sans doute virulentes, mais une incitation à la non-violence. Ultimement, ils invitent à l’inclinaison inconditionnelle envers la culture du choix de sociétés plus prônes au rationalisme, à la paix et au progrès! Tout progrès se lit à travers la culture et l’histoire que les peuples sèment activement avec abnégation au profit des générations suivantes! L’éducation saine (dépourvue de préjugés) et rationnelle inhibe ou atténue le mal, ce mal sommeillant en chacun et chacune de nous et qui est notre ennemi commun! Ennemi à domestiquer quotidiennement et résolument!Le choix, nous l’avons et il est certainement celui de la vie, du bonheur, du respect de toute dignité!