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Du printemps arabe (2010), au soulèvement social spectaculaire récent au Burkina (2014), l’on aurait pensé à la fin des impostures, à la fin des altérations constitutionnelles à dessein monarchique, une sorte de conspiration politico-juridique virale qui frappe le continent africain. Le pouvoir semble corrompre, donner le sentiment de la pérennité, de l’indispensabilité voire même de l’immoralité et de l’immortalité, d’où la volonté d’enracinement au dédain même des lois et des voix du peuple! La peur et la crainte de l’après pouvoir justifieraient les moyens à cause des inquiétudes, celles de tout perdre et de répondre sans doute devant les juridictions pénales internationales de la corruption et des iniquités commises lors de l’exercice sans partage du pouvoir. Aussi, les manipulations politiciennes de la jeunesse pour la plupart à solde ou etho-tribale, par des opposants souvent impatients, égoïstes et revanchards alimentent ces inquiétudes. Au-delà de toutes ces considérations, Landry-Pascal Goma, nous montre que l’alternance ne saurait être un effroi, ni un désarroi ni un désastre, si et seulement bien pensée! L’ALTERNANCE DANS LA CONTINUITÉ est ce qu’il propose judicieusement en appelant aux candidatures démocratiques bien muries au sein des partis politiques au lieu du rien sous la bannière, sauf celle du chef contentieux, au risque même de fragmenter et d’affaiblir l’institution, ouvrant ainsi les vannes à encore plus d’hostilité et de fracture sociale. Mais, quels que soient les enjeux, tout relèverait de la maturité des militants, du peuple et l’éducation demeure la véritable solution et la voie de la salvation du joug de l’ignorance électorale ainsi que des regressions sociales qu’elle occasionne! Les nombreux sacrifices de vies innocentes, l’instabilité et les régressions sociales perpétuelles en valent-ils la peine pour de simples enjeux électoraux et autres stratégies géo-ethno-politiques et économiques? L’alternance pacifique concertée et stratégique (coaching) pour la continuité est la consécration par la reconnaissance des services rendus, des efforts de travail et du souci de la préservation des héritages et des réalisations de l’Etat pour les générations futures en vue de la poursuite inlassable d’un mieux-être pour tout le peuple. Préserver la paix sociale, est le souci de cette œuvre d’actualité sociopolitique qui offre une des voies pacifiques possibles à l’alternance politique et/ou du pouvoir sur le continent africain.