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Nombre d’écrivains de langues maternelles diverses ont choisi d’écrire en français. Quelle est la motivation de ce choix ? Comment perçoivent-ils la langue française ? Joseph Boly analyse ces questions et leur apporte une réponse personnelle dans son avant-propos, avant de donner la parole à 67 écrivains qu’il estime particulièrement représentatifs en raison de leur parcours et de leur œuvre. D’Hector Bianciotti à Yasmina Khadra, de Maryse Condé à Naïm Kattan, de René Depestre à Atiq Rahimi, de Raymond Chasle à Gao Xing-jian, la langue française est une terre hospitalière, à condition de respecter et de mettre en valeur la diversité culturelle. Né à Jauche en 1926, prêtre et religieux croisier, Joseph Boly a été inspecteur de l’enseignement et est encore professeur de français au collège Sainte-Croix de Hannut. Il est président de la Société Paul Claudel en Belgique, membre du conseil d’administration de l’Association des Écrivains belges, de l’AREAW et de l’Association Charles Plisnier. Forte d’une quarantaine d’ouvrages (principalement essais et poésie), son œuvre a obtenu de nombreux prix. Dans les années 70, il a fondé C.E.C. (Coopération par l’Éducation et la Culture) qui poursuit son action encore aujourd’hui à la Maison de la Francité de Bruxelles. C’est dans ce cadre qu’il a commencé à rédiger à l’intention des professeurs des dossiers pédagogiques mettant en valeur, par une présentation et une analyse, le métissage et le dialogue des cultures, qui sont, avec les valeurs humanistes, les principaux atouts de la francophonie mondiale. Inscrit dans cette ligne et l’approfondissant, Le français, terre hospitalière est l’aboutissement d’une longue vie de recherches.