Prix public : 30,00 €
Les poèmes très courts, sans titre ni ponctuation, ont la fluidité de l’eau et s’apparentent aux haïkus par leur structure usant de l’image qui n’est jamais pure beauté du paysage, mais point de réflexion, ce qui donne au poème à la fois vibration lyrique et profondeur de la méditation. […] Dans le chant matinal des oiseaux se niche l’éternité qui rend la terre habitable. Et chaque image entrevue dans la lumière de l’aube rend conscient de l’éphémérité de la vie et fait naître le désir de ralentir le rythme de celle-ci pour s’en réjouir. Patrick Devaux chante la lumière de la vie, ses couleurs qui émerveillent l’œil, son éternité pressentie dans les instants fragiles de bonheur. Son âme se nourrit d’un chant ou d’un vol d’oiseau, d’un rayon de soleil, d’une fleur de son jardin au petit matin, du poème qui vit en lui pour retenir toutes ces images et émois qui ne seront bientôt que mémoire du rêve, des souvenirs. — Sonia Elvireanu, extraits de la préface.