Prix public : 18,00 €
Depuis son origine chez Augustin jusqu’à ses développements modernes, la phénoménologie du temps se heurte à des apories jugées indépassables. La plus ardue surgit chez Husserl et concerne l’impossibilité de principe de suivre les dynamiques constitutives du temps jusqu’à leur source. L’objet de ce livre est de montrer que cette situation n’est pas sans issue, à condition d’investiguer autrement le temps et ses raisons. Cela implique d’accéder aux formes temporelles d’organisation du sensible par une méthode qui en saisisse la spécificité. C’est dans le sillage de Merleau-Ponty et en renouant le lien avec les recherches d’Albert Michotte et des tenants de la Gestalttheorie que cette tâche est ici abordée. Loin de constituer une difficulté fatale pour la phénoménologie, le temps se révèle dès lors être lui-même la solution des apories auxquelles toute théorie cohérente qui s’y rapporte aboutit nécessairement.