Prix public : 28,00 €
<p>Traduit de l'anglais par Patrick Hersant</p><p>La Suisse fascine les uns et agace les autres. Comment ce pays, au système politique et économique si déroutant pour ses voisins, a-t-il pu se maintenir pendant si longtemps ? Et quelles sont ses perspectives face aux défis du XXI<sup>e</sup> siècle ?</p><p>Jonathan Steinberg décortique les pièces du puzzle qui constituent la Suisse : son histoire, la formation et le fonctionnement de ses institutions complexes, le rôle de la religion, le plurilinguisme et les moeurs de la vie quotidienne. Décrivant son approche comme "une version moderne des contes philosophiques du XVIII<sup>e</sup> siècle", il explique la manière dont certaines traditions politiques, certains accidents historiques et la recherche constante d'équilibre face aux intérêts divergents ont fait de la Suisse un pays si singulier.</p><p>Finalement, l'auteur s'efforce d'évaluer la souplesse du système politique suisse dans le contexte de la mondialisation, face aux médias sociaux, à l'expansion sans précédent de la monnaie en circulation dans le monde et aux tsunamis de capitaux qui menacent de l'inonder. Les rouages subtils qui ont permis de préserver les institutions suisses pendant des siècles pourront- ils survivre à la mondialisation, au néolibéralisme et aux migrations de masse entre pays pauvres et pays riches ?</p><p>Un livre à la fois excellent et passionnant, d'un raisonnement et d'une clarté exemplaires. Il peut être recommandé à quiconque voudrait savoir plus que des trivialités sur la Suisse.
<cite>Bruno Frey, European Review</cite></p><p>Sans exagérer beaucoup, on peut placer le livre de Steinberg dans la tradition de 'Esprit des Lois de Montesquieu, cet exemple d'une recherche historique et sociologique de "l'esprit" des ordres sociaux.
<cite>Georg Kohler, Neue Zürcher Zeitung</cite></p><p>Fascinant et stimulant... Steinberg ne se contente pas d'expliquer comment la Suisse fonctionne, mais éclaircit également le "malaise helvétique" actuel. Car tout n'est pas parfait au Jardin d'Eden.
<cite>The Financial Times</cite></p>