Prix public : 15,00 €
Rock O’Bannon est un ancien capitaine des Texas Rangers qui a connu ses heures de gloire à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, âgé de 92 ans, considéré avec méfiance par son fils, Peter, qui porte costard et cravate plutôt que le Stetson et les bottes, il a été placé dans une maison de retraite où il meurt d’ennui.Sa seule joie ? Les visites de son petits-fils qui lui voue une totale admiration et des virées au Horseshoe Saloon où il peut trinquer – « Beer For My Horses, Whiskey For My Men ! » – avec des « vieux » comme lui, tous anciens Texas Rangers qui combattirent jadis sous ses ordres.Tout va changer le jour où des rascals braquent une banque de San Antonio et prennent deux fillettes en otages. Pour les « vieux de la vieille », il est peut-être temps de reprendre du service…Une formidable histoire pleine d’action, de drôlerie et de tendresse. Et, au final, la révélation exaltante d’un secret de famille. Le Vieil Ouest ne mourra jamais !« C’est plus un conte qu’un roman. Et on ne conseillera pas à celui que laissent indifférent la conquête américaine, les immensités pelées du sud-ouest, Texas et Nouveau-Mexique, et la formidable nostalgie jaillie d’une des dernières sagas de la millénaire geste européenne, de s’attarder sur ce petit ouvrage très démodé.Pour les amoureux du genre, en revanche, cette histoire écrite dans un style brut et enlevé, bien en rapport avec le sujet, offrira une lecture aussi plaisante que relaxante. Plongé dans une atmosphère « western » et « country » fort bien rendue par un auteur dont on devine qu’il en est lui-même imprégné, le lecteur sera conquis par ces papies nonagénaires, anciens Texas Rangers, échappés de leur maison de retraite, où ils attendent la fin dans une désespérance bougonne, pour courir sus à des pilleurs de banque ayant pris deux fillettes en otage.La dernière chevauchée, qui se terminera en apothéose pour la bande, conduire le héros, Rock O’Bannon, au paradis des cavaliers. Non sans qu’il ait, auparavant, remis ses colts à son petit-fils. Cérémonie dont on devine qu’elle est lourde de sens puisqu’il reviendra désormais à celui-ci de conserver vivante la merveilleuse légende d’une Amérique rurale en train de disparaître des écrans et des mémoires à mesure qu’avance le rouleau compresseur du chaos urbain » (J.R., Rivarol).