Prix public : 20,00 €
Préface d’André RossfelderGeorges Dillinger n’a pas cherché à accumuler dans ce livre des détails historiques, résultats de dépouillement d’archives. Il a évoqué la succession des grands évènements jalonnant l’agonie de l’Algérie française, l’évolution des mentalités et l’implication personnelle du président de la République. La dernière partie porte sur les terribles séquelles actuelles de cette mutilation du territoire national.La IVe République porte la responsabilité gravissime d’avoir laissé éclater la subversion et de nous avoir acculé à une guerre révolutionnaire dont personne ne sort tout à fait indemne. Le sursaut patriotique du 13 mai 1958 fut capté par des comploteurs qui l’ont fait évolué vers un putsch, le seul de notre Histoire contemporaine : celui du général De Gaulle s’emparant du pouvoir suprême en détournant, à son profit, la mutinerie de chefs prestigieux de l’Armée d’Algérie. De Gaulle, dans sa duplicité, a couvert de son autorité les combats meurtriers du plan Challe pour rétablir la paix française et, simultanément, les pourparlers avec le FLN, deux voies parfaitement antagonistes. Dès janvier 1960, s’engage, à coté de la poursuite de la guerre contre les forces de la sécession, une véritable guerre civile franco-française.Certains diront : « Encore cette histoire vieille d’un demi-siècle. » La réponse vient de nos adversaires. Pourquoi, si longtemps après les faits, multiplient-ils à l’envi les mensonges sur la colonisation qu’ils diabolisent, les prétendus pillages des ressources naturelles, l’exploitation des indigènes, les fabulations sur les tortures et les viols de l’Armée française ? Sinon pour nous inoculer le venin mortel de la haine de soi et la culpabilisation qui annihile nos défenses immunitaires dans les événements tragiques que vit la France chaque jour.