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La tapisserie a longtemps été étroitement liée à la peinture, puis à l’architecture. Elle est aujourd’hui rangée parmi les arts décoratifs qui constituent une des quatre catégories d’arts, la plus récente puisqu’elle a ainsi été désignée au cours du XIX e siècle, les trois autres plus anciennes, la peinture, la sculpture et l’architecture, composant ce qu’il est convenu d’appeler les beaux-arts. Les arts décoratifs sont définis par trois qualités : 1) leur capacité à orner, à décorer ; 2) leur fonctionnalité, les arts décoratifs sont utiles ; 3) leur caractère multiple, ce qui renvoie à la notion de reproductibilité. Ils sont généralement étudiés selon trois principes directeurs : la fonction, la technique et le style. Cet ouvrage a pour objet d’analyser la façon dont les notions fondamentales que sous-tend l’art de la tapisserie ont été utilisées dans l’écriture de l’histoire et d’étudier les conditions de l’élaboration de cette histoire, tant d’un point de vue historique, qu’institutionnel, philosophique et idéologique. Cela nécessite de replacer cette histoire au sein de l’histoire des arts décoratifs et celle-ci à l’intérieur de l’histoire de l’art. Il résulte essentiellement des travaux d’un séminaire tenu dans le cadre d’un programme de recherche en sciences humaines et sociales : « Arachné ».