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La perte, d’un enfant ou d’un amour, est au cœur des œuvres de Philippe Forest et de Vincent Delecroix. L’écrivain Philippe Forest, dont toute l’œuvre est construite autour de la perte de sa petite fille, et le philosophe Vincent Delecroix, spécialiste de Kierkegaard, remettent le deuil au cœur de l’existence humaine. « Perdre un être, c’est être face au réel absolu, c’est-à-dire à l’irréversible et à l’insubstituable » Vincent Delecroix Leur conversation part d’une colère commune contre l’expression galvaudée « faire son deuil ». Interrogeant la philosophie, la religion, la littérature, ils donnent, non des remèdes, mais des ressources pour penser « ce qui est perdu ». « Qu’avait à dire la philosophie de la mort d’un enfant ? Que pouvais-je faire des sagesses de l’acquiescement, moi qui tiens la mort pour le scandale absolu ? » Philippe Forest Dans ce beau dialogue, il s’agit au fond de se confronter à « l’impossible réel » et, tel ce personnage de Faulkner, « entre le chagrin et le néant », de préférer le chagrin.