Prix public : 190,00 €
LES EPREUVES CORRIGEES DE CHARLES BAUDELAIREAvant de donner son « bon à tirer » définitif, Baudelaire retravaille plusieurs fois son recueil.Il rectifie, se reprend, rature, sollicite l’avis de son éditeur jusqu’à l’épuisement.1000 EXEMPLAIRES NUMEROTESCette édition prévoit deux tirages : un tirage de tête numéroté de 1 à 1000, dans un coffret de couleur bleu marine, et un second de couleur ivoire, non numéroté.UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL SUR LES COULISSES DE L'ECRITURE POETIQUEDans ce document manuscrit inédit, Baudelaire nous apparaît comme un Sisyphe de l’écriture, abandonnant douloureusement l’œuvre de sa vie et cherchant, dans les incessants remaniements de son texte, une forme de perfection esthétique.ILLUSTRE PAR RODINEn 1887, Auguste Rodin, passionné par la poésie de Baudelaire, décide d’illustrer son propre exemplaire des Fleurs du mal.Nous avons décidé d'insérer ces 13 dessins inédits dans le volume, afin de l’illustrer et d’en faire un objet unique.UN RECUEIL SULFUREUXQuelques jours après la sortie des Fleurs du mal, Baudelaire s’attire les foudres de la presse, notamment du critique du Figaro, Gustave Bourdin. La direction de la Sûreté publique saisit aussitôt le parquet pour offense à la morale publique et religieuse, et aux bonnes mœurs.En dépit de l’incompréhension à laquelle il se heurte, l'auteur ne doute pas de l’avenir de son œuvre : il sait que son écriture résistera. En juillet 1857, il écrit à sa mère : « On me refuse tout, l’esprit d’invention et même la connaissance de la langue française. Je me moque de tous ces imbéciles, et je sais que ce volume, avec ses qualités et ses défauts, fera son chemin dans la mémoire du public lettré, à côté des meilleures poésies de V. Hugo, de Th. Gautier et même de Byron. »Composées essentiellement entre 1841 et 1857, Les Fleurs du mal sont annoncées plusieurs années avant leur parution d’abord sous le titre Les Lesbiennes, puis Les Limbes. Alors qu’une première version du recueil est prête en 1850, le poète n’obtient que très rarement la publication de ses poésies dans les revues. Il en offre en revanche de nombreuses lectures dans les cafés parisiens, ce qui lui permet de gagner une réputation auprès de ses pairs, notamment Th. Gautier et V. Hugo.LE SEUL MANUSCRIT DE BAUDELAIREEstimé 3 millions de francs, les épreuves corrigées sont donc les seules traces manuscrites autour des Fleurs du mal. Elles ont été préemptées par la Bibliothèque nationale de France en juin 1998 lors d’une vente aux enchères chez Drouot, pour de 3,2 millions de francs. Une somme colossale pour ce type de documents.EDITE POUR LA PREMIERE FOISLe livre est assemblé par les ateliers Babouot (relieur de La Pléiade). Chaque coffret est fabriqué à la main