Prix public : 20,00 €
La trahison voulue, assumée, s’apparente à une certaine forme de barbarie. Elle est un acte de radicale néantisation. De soi ou d’autrui. Judas, Iago, Valmont et bien d’autres illustrent de façon exemplaire la violence qu’elle fait subir. D’où le questionnement suivant : qu’est-ce qui la justifie ? Comment est-elle vécue par celui qui a trahi ? Par celui qui est trahi ? Quels en sont les effets et, surtout, la victime peut-elle en faire quelque chose, la métamorphoser ? Ou doit-elle simplement endurer comme on le fait d’une maladie incurable, ou d’une catastrophe naturelle ? Peut-elle enfin pardonner ? Dans cet ouvrage, l’auteur décortique les mécanismes inhérents à de tels agissements. Il expose sa réflexion et l’étaye de situations concrètes. Il s’interroge aussi sur la dimension littéralement transcendante ou archétypique des bouleversements rencontrés par les acteurs de tels enjeux. La trahison est en outre une forme particulière de relation. Dans cette perspective, l’auteur porte sa réflexion sur l’abandon ou trahison « divine », telle qu’elle se trouve illustrée dans l’Ancien Testament avec Job et le Nouveau avec Jésus.