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Albert Camus aurait eu cent ans en novembre 2013. Cet homme essentiel de l’esprit et des lettres fit et continue de faire couler beaucoup d’encre en France et en Algérie où il naquit. Depuis L’Homme révolté Albert Camus fut abondamment critiqué pour ses écrits, ses positions politiques… Lorsqu’en décembre 1957 il reçoit le prix Nobel de littérature à Stockholm, il est interpellé sur la guerre d’indépendance que mènent les Algériens. Sa réponse sera souvent volontairement tronquée en France et en Algérie. Albert Camus est un homme déchiré. Écartelé. « J’ai... avec l’Algérie une longue liaison qui sans doute n’en finira jamais, et qui m’empêche d’être tout à fait clairvoyant à son égard...» En Algérie il lui fut souvent reproché d’accorder peu de place dans ses romans aux Algériens (« les Arabes »). Qu’en est-il ? Dans ce texte, Ahmed Hanifi analyse la place de l’Arabe dans tous les écrits fictionnels d’Albert Camus, du premier La mort heureuse au dernier Le Premier homme.