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Chroniques d’une jeunesse algéroiseAvec Ces femmes de l’Algérie française, Robert Saucourt avait raconté, comme peu (voire pas) d’auteurs l’avaient fait avant lui, la saga de ces femmes qui, dans l’Algérie des tout débuts de la colonisation et dans des conditions proches de celles des pionnières de l’Ouest sauvage américain, firent preuve d’une véritable héroïcité. Des femmes de sa famille. Des femmes françaises tout simplement.Avec La Saison des caroubes, sous-titré : « Chroniques d’une jeunesse algéroise », il boucle la boucle. C’est un récit et même, on croit le savoir, un récit largement autobiographique (quoi qu’en prétende l’auteur). Une jeunesse de soleil et de rires. Avec ses années heureuses, les vacances à la ferme et à la mer, les copains, les amourettes. Des joies simples. Et puis, à partir de 1954, la montée des périls et le tragique dénouement de 1962.Les gamins insouciants des années heureuses vont devenir les ados inquiets des années noires. Des ados qui, nolens volens, vont vite apprendre à devenir des hommes. Et à s’engager corps et âme pour conserver à la France une de ses plus belles provinces.Les caroubiers sont des arbres à bois dur utilisés en menuiserie. Ils donnent des fruits, les caroubes, à la pulpe comestible et sucrée. Comme le destin de ces jeunes d’Alger. Tendre et solide. Délicieux et amère. Des chroniques au rendez-vous de l’Histoire pour raconter des histoires. Le bonheur, l’amour, la mort parfois. Des chroniques pour dire un pays qui n’existe plus.« Dans ce nouveau livre, Robert Saucourt nous narre, quoi qu’il s’en défende, ses souvenirs plus que largement autobiographiques. C’est le récit d’une jeunesse insouciante et rieuse, abandonnée aux charmes d’une province magnifique et gorgée de soleil… Mais l’Histoire frappe à la porte et la tragédie s’annonce brusquement à cet adolescent qui, soudainement, devient un homme engagé dans la défense de sa terre, de son peuple, de la France.Une force l’habite qui l’incite à mettre sa sécurité entre parenthèses et, conscient des risques nécessaires, passe à l’action en rejoignant les Résistants de l’Organisation Armée Secrète. Vous vivrez, comme si vous y étiez, les angoisses, et les joies aussi, des actions les plus simples et des plus dangereuses d’un jeune Patriote engagé : recueil et hébergement de clandestins, plasticages, transports d’armes, embuscades contre les forces gouvernementales, tout est bon contre l’abandon gaulliste… La tristesse de l’épilogue de cette tragédie ne lui fait pas oublier que ce combat était juste et que seul, le plus grand traître de l’histoire de France, en est le responsable… » (JFC, ADIMAD).