Prix public : 14,90 €
La folie que c’est d’écrire, c’est un extraordinaire hur-lement de colère enragée ! Quand Alexandra Bitouzet revendique qu’après avoir procréé, elle voudrait avoir le droit de créer, on mesure que la condition féminine a encore beaucoup à gagner, que dans le quotidien de la femme, la création n’est accessible qu’une fois les enfants torchés, la maison rangée et l’homme repu par tous les orifices. Et elle a raison. Un livre à lire, pour revoir sa manière de penser. « Je ne suis pas une femme, je suis un écrivain. Je ne suis pas un sexe, je suis une somme de mots, de termes, de terminaisons, d’accords. Je refuse d’être comme tous ceux qui se targuent d’être ce qu’ils ne sont pas. Je veux que, pour moi, la question de ce que je suis ne se pose pas, plus, jamais. Je veux qu’on écoute et qu’on lise ce que j’ai à dire et à écrire. Je veux que l’on se taise quand mon tour sera venu comme je me suis tue toutes ces années en acquiesçant aux autres. J’ai besoin que l’on me donne de l’importance. Je veux écrire. Écrire ou mourir. »