Prix public : 18,90 €
J’ai appris, j’ai pleuré, j’ai rêvé aux côtés de Rose et Elena. Je recommande cette lecture les yeux fermés ! J’ai déjà hâte de lire le tome 2 !
Sandrine Meilland-Rey propose une immersion fascinante dans les enjeux d’après-guerre d’une collectivité ; le retour à la vie civile de soldats aux corps et esprit meurtris ; le vécu de leurs sœurs, mères, épouses, enfants ; leurs deuils. Les relations familiales et amicales, de la jalousie à la solidarité, sont traitées avec profondeur. Enfin, ce récit offre une belle lumière sur l’émancipation de femmes amenées à prendre de nouveaux rôles et ayant l’audace d’empoigner leur destin.
11 novembre 1918, un village du plateau matheysin sort de la torpeur ! La guerre est finie !
Dans une liesse mêlée de tristesse en honneur aux disparus, Rose attend le retour du front de son frère adoré. Ses voisines portent le deuil, sont sans nouvelles de leurs proches. Rose, elle, a de la chance ! Son mari Baptiste n’a pas été envoyé au combat, assurant le métier essentiel de mineur. Dans la paix retrouvée, ils nourrissent de nouveaux espoirs d’avenir, avec leurs trois enfants.
La joie n’est que de courte durée. Baptiste contracte la grippe espagnole, le médecin ne peut fournir de traitement. Commence alors une série de batailles pour Rose. La première : nourrir sa famille. Ses prestations de couture pour une maison de ganterie de Grenoble ne suffiront pas. Elle décide donc de postuler au château thermal du village, en pleine réouverture.
En parallèle, Elena arrive en Matheysine assoiffée de justice. Elle a perdu son fiancé au début de la guerre dans des circonstances atroces. Rose et Elena seront liées par le fil de la vie et la résilience. Ces femmes fortes feront tout pour se reconstruire, entourées de personnages extraordinaires.
Eva Collin