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Qui aurait pu imaginer qu’une bergère, native de Pibrac, à 12 km de Toulouse, vivant dans la simplicité et la discrétion, et n’ayant laissé ni écrit ni parole, soit un jour canonisée ? Ensevelie dans l’église, en 1601, elle tombe dans l’oubli durant quarante ans. En 1644, on découvre le corps d’une jeune fille dont la tête est couronnée d’une guirlande d’oeillets, mêlés d’épis de seigle. Les plus âgés reconnaissent la bergère et ils se souviennent. De nombreux miracles se produisent et les pèlerins affluent à Pibrac. En 1794, les révolutionnaires décident de mettre fin à la dévotion et enterrent le corps dans le cimetière, en le couvrant de chaux, mais il n’est pas vraiment détruit et on le replace dans la sacristie en 1795. Outre les six miracles retenus lors de sa béatification en 1854, puis de sa canonisation en 1867, soit 266 ans après sa mort, Germaine a obtenu de multiples grâces et guérisons. La bergère de Pibrac est elle-même un miracle, car n’ayant ni santé, ni dons particulie