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La réflexion de ce travail est relative à la dénonciation d'un humanisme d'un autre genre, à l'instar de celui d'A. Khan, fondé sur le bio-évolutionnisme, la négation de l'homme comme instance entéléchéique de l'évolution des espèces. S'il s'oppose à l'antihumanisme post-humain, il fonde pourtant la dignité humaine sur une ontologie de l'illimité dépourvue de toute eschatologie éthique, métaphysique, agnostique ou religieuse.L'idéologie bio-évolutionniste repose sur le paradigme selon lequel l'homme à venir devrait naître des vestiges de l'homme actuel, vue la supposée dégénérescence de ce dernier, lequel serait au soir de son existence; en ce sens le concept de post/sur-humanité serait consécutif à la question philosophique de la fin de l'homme. Cette idéologie, reposant sur un humanisme vide de substance et anesthésié, pourrait conduire à une neurasthénie ontologique, consécutive au culte de la démesure, du à un manque d'idéal éthique. Après l'épochè phénoménologique, il faut ouvrir les parenthèses, d'où la pensée des conditions de possibilité d'une éthique du sens de l'humain comme inflexion de la science contemporaine, réintégrant l'humain dans son ontologie et son existence.