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Les résultats de notre réflexion montrent qu'en se spécialisant dans l'exportation des matières premières, les pays de la CEMAC tentent d'accéder à l'économie mondiale par la moins compétitive des stratégies industrielles et la plus sinueuse des portes. Même les produits manufacturiers, au sens de l'ONUDI, qu'ils s'efforcent d'exporter sont dominés par ceux basés sur les ressources naturelles caractérisés par leur faiblesse en valeur ajoutée manufacturière (VAM) comparativement aux autres catégories de produits manufacturiers. C'est ainsi que les indicateurs de compétitivité industrielle et commerciale qui en découlent sont rédhibitoires à tout processus d'émergence et de développement aussi longtemps qu'il en sera ainsi. Surtout que le pétrole, principale source de croissance économique, affiche une chute des prix depuis juin 2014. Et les tensions sur le marché mondial des matières premières persistent. Elles n'augurent guère une conjoncture favorable, tant elles continueront d'obérer ladite croissance économique. Les pays de la CEMAC devraient, donc, penser à diversifier leurs économies pour conjurer ce syndrome hollandais.