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En dynamique spatiale, les bilans d'erreur entre données et modèles utilisés sont très faibles, de l'ordre de 1 cm en terme géométrique, soit une part par milliard (1ppb, en anglais) en relatif à l'échelle du globe. Les trajectoires des satellites géodésiques LAGEOS, des satellites altimétriques dont Jason, et des satellites GNSS, notamment, sont déterminées à peu près à ce niveau de précision. D'un autre côté, les produits de la géodésie moderne comme le repère de reference terrestre international, les paramètres de la rotation/orientation de la Terre, et le géoide sont globalement de qualité sub-centimétrique mais il existe de fortes inhomogénéités spatio-temporelles. L'orbitographie des satellites présentes encore des problèmes d'exactitude; le spectre des erreurs est essentiellement à la période de révolution, à la période du jour et aux périodes annuelles et semiannuelles. Notre travail a pour but, en séparant les causes des effets, de montrer comment les erreurs d'orbite se propagent d'abord dans la trajectoire, puis dans des produits globaux comme le repère de référence (via les mesures de poursuite de satellites) et la surface topographique (via les mesures altimétriques).