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Résumé Tout en se démarquant du courant de pensée qui tend à instaurer des oppositions rigides entre le savoir scientifique et le savoir profane (malgré la reconnaissance de leurs différences et de leurs spécificités), l'auteur se place dans l'orientation des travaux de Coreil et Mull (1988) et de F. Laplantine (1986) en tâchant de relever les interstices de jonction éventuelle, les éléments de convergence (et de divergence) dans les discours et les pratiques liés au vih/sida chez les biomédicaux, les tradipraticiens et les confessionnels à Bangui, capitale de la Centrafrique. L'étude se situe dans la perspective des travaux en anthropologie qui ont pour objet d'étude le « pluralisme médical », et tend à allier harmonieusement et pertinemment les approches ethno historique synchronique, prospective, biologique et anthropologique des représentations et des pratiques de santé et de maladie liées au vih/sida. L'ouvrage centre l'analyse sur trois principaux points : · L'intelligibilité des systèmes médicaux en présence dans leur rapport avec le vih/sida est saisie en prenant en compte le contexte social global des conceptions et des pratiques de santé et de maladie en Centrafrique.